Biographie
Né en Angleterre, à Manchester en 1972, Michaël VAN BEEK a tout d'abord habité en Afrique du Sud avant de s'installer avec sa famille en France.
Après des études en photographie, il passe 4 années au séminaire où il s'instruira en théologie. Il entreprend ensuite des études d'Arts et apprend à tailler la pierre. Il fera alors une heureuse rencontre avec Pierre MOREELS (Sculpteur dans les Pyrénées-Orientales), qui l'initiera à la sculpture. Michaël prends alors le chemin du Haut-Beaujolais, où il travaillera son art dans une ancienne ferme, dans laquelle il aménagera son atelier. A la suite de nombreuses expositions et réalisations (Confluences, Biennale d'Art Sacré Actuel de Lyon,...), il sera consacré artiste de l'année des Sarmentelles 2002.
Au travers de l'association "Billebaudez en Beaujolais vert", Michaël fera la connaissance du vannier Hervé Brisot, qui lui apprendra l'art de tresser. Ils réaliseront en commun plusieurs réalisations monumentales comme l'ange, le solitaire ou encore St Jean Baptiste dans l'église de Vonnas (01).
Depuis 2003 installé dans la vallée du Revermont (Ain) avec sa femme et leurs deux enfants, il travaille son art dans un cadre silencieux où il réalise essentiellement des travaux de commande : buste, gravure, sculpture funéraire, création contemporaine. En 2008, Michael sera notamment appelé à réaliser un Christ de 3 mètres de haut pour l'église de la Chartreuse de Sélignac (Ain), puis en 2010 le Christ de l'église St Bernard " Un Christ pour demain " (Strasbourg) également de 3 mètres de haut.
Sculpter la pierre, le bois, chercher en eux des formes pour qu'elles puissent devenir parole pour notre temps, c'est le sentier sur lequel l'artiste aime s'y promener.
" Si leur langage nous paraît étrange c'est qu'ils n'ont pas la même idée que nous de l'identité et qu'ils expriment moins idéologiquement que corporellement l'unité humaine. Ainsi l'artiste, l'écrivain, le savant dignes de ce nom, ce n'est pas pour leur gloire à venir qu'ils sculptent, écrivent ou cherchent mais par besoin de créer, échapper à l'étroitesse des limites, respirer large, dire la blessure et la surabondance. "
Jean SULIVAN (MATINALES)